Théo le Chat - Theo the Cat

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samedi, 29 décembre 2012

Littérature

Un livre à dévorer ! La preuve !

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Un invité sans gêne et un peu téméraire. Une gardienne de livre de chevet qui ne laisse rien passer. Lolly : "L'ai-je bien défendu, ton livre préféré ?"

Modèles pour les photos : Lolly et Huckie

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Le Pérégrin émerveillé, Jean-Louis Gouraud, Editions Actes Sud, collection Arts équestres, 2012.

Auteur particulièrement recommandable. Ouvrage chaudement recommandé. LE grand expert du monde des équidés. Rien moins. Qu'on s'y connaisse en cheval ou qu'on n'y connaisse rien, on se passionnera avec la même ferveur pour cette sacrée balade de 3.333 kilomètres.

Parler de cheval sans parler de Jean-Louis Gouraud est impensable. Le plus grand éditeur de livres (une centaine) consacrés au cheval, expert incontesté, est aussi journaliste, écrivain et avant tout cavalier. Dans sa vie dédiée aux équidés (son précédent ouvrage s‘intitulait d‘ailleurs Hippomania pour explorer cette joyeuse "pathologie“), il fit en 1990 un périple ralliant Paris à Moscou, 3.333 km en 75 jours, avec deux trotteurs français. Une sorte de défi farfelu, — tous les cavaliers sont les spécialistes des paris absurdes, me dit-il, — pour cet homme à l‘humour  élégant, dont les "fontes“ (sacoches des cavaliers) débordent sans cesse d‘idées équestres. Ce voyage original s‘inscrit sur les traces du Russe Mikhaïl Asseev qui rallia Paris depuis l‘Ukraine en 1889, en pratiquant une monte "à la turkmène", monte en alternance de ses deux juments, compagnes d‘aventure. Jean-Louis Gouraud voulait réitérer l‘exploit, apporter la preuve que sans préparation spécifique, cette technique apporte au cavalier et à ses montures une exceptionnelle endurance.

Vingt ans plus tard, et après avoir refait le parcours en 2001, en voiture cette fois, il se donne encore un défi, écrire en 75 jours (discontinus, seule concession) le détail de cette „pérégrination“. Magie de la mémoire réactivée par les notes prises quotidiennement, toutes les images ressurgisssent. Spontanéïté, sincérité au rendez-vous, récit foisonnant servi par une écriture tenue pour ce maître qui sait discipliner avec douceur sa plume comme ses chevaux. C‘est un bonheur délicieux de le suivre „Pérégrin émerveillé“ sur ce chemin qui traverse l‘Est de la France, la RFA —  Sarre, Palatinat, à Zweibrücken, ville du cheval…— puis la RDA, la Pologne pour atteindre l‘URSS. Partageant ses rencontres mais aussi son érudition, sa verve, sa modestie et toujours son humour, le lecteur est porté, emporté par le rythme de ce carnet de croquis, de portraits en mots d‘un empire qui bascule. Car le récit équestre est aussi le prétexte pour explorer en profondeur en journaliste, en historien, en géopoliticien, en passionné de littérature, presque en ethnologue ce "moment crucial. À la charnière de deux époques. Sur la ligne de fracture entre deux âges. Le véritable changement de siècle n‘a pas eu lieu en l‘an 2000 - mais en 1990.“ Témoin d‘un monde d‘avant et d‘un monde d‘après la chute du mur de Berlin, et explorateur d‘une Russie en pleine mutation, celle des chevaux et celle des hommes.

© SyBee

mardi, 7 août 2012

Comic-strip

Farniente d'été !

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Texte complémentaire en cours de rédaction avec le début d'expli du grand blanc, du long silence de ces dernières semaines. Encore un peu de patience… Et en attendant, un autre billet du jour et celui d'hier.

dimanche, 27 mai 2012

Portrait

La minette qui s'en va danser le samedi soir…

Lolly la minette, lendemain de ballLolly a minette qui est allé danser hier soir

Les minettes parties danser toute la nuit de samedi avec les matous marlous, les minettes qui rentrent à l'aube quand les clebs ouvrent un œil et que les oiseaux s'égosillent déjà depuis des heures, les minettes-là sont fatiguées. Elles veulent un petit déj' vite vite croquettes et coucouche panier papattes en rond, c'est parti pour "gros dodo-écriteau ne pas déranger" ! Même le plateau repas de Théo, snack poulet, odeur alléchante, servi à 10 cm de sa truffe rose n'arrive pas à tirer des bras de Morphée la belle, reine du bal des souris !

Post-scriptum de 19h : 11 longues heures de sieste sans ouvrir l'œil… ça a vraiment dû guincher à donf la nuit dernière dans les jardins !

lundi, 9 avril 2012

Illustration

Tim Burton, de New York à Paris

tim-burton-lolly2233.jpgtim-burton-2245.jpgtim-burton-2235.jpgcatalogue Tim Burton 2009

extrait catalogue Tim Burton

Allez zou, je publie peu à peu les éléments que je pensais mettre au mois de mars si l'adversité ne s'en était pas mêlée. 

C'est Lolly qui s'y colle pour présenter le catalogue de l'exposition consacrée à Tim Burton au MoMa à New York en 2009, événement qui avait fait un "carton" extraordinaire. On l'a ressorti de la bibliothèque (et non, malheureusement je n'étais pas à New York en 2009, c'est un cadeau d'un ami… qui lui y était !) car depuis le 7 mars et jusqu'au 5 août 2012, à la Cinémathèque de Paris, vous pouvez vous pâmer devant la même superbe expo où sont à découvrir 700 œuvres de l'artiste, dessins, sculptures, dont plusieurs créations inédites, des Polaroïds grand format réalisés par l’artiste, accessoires, maquettes, costumes et extraits de films (longs et courts-métrages inédits).

TIM BURTON, L'EXPOSITION
jusqu'au 5 août 2012
à La Cinémathèque française 51 rue de Bercy - 75012 PARIS. M° Bercy.
Horaires : Lundi, mercredi à vendredi, de 12h-19h. Week-end, jours fériés et vacances scolaires (14 au 29 avril et 4 juillet au 5 août) : 10h-20h. Nocturne le jeudi jusqu’à 22h. Fermeture le mardi et le 1er mai.

dimanche, 16 octobre 2011

Portrait

Lolly, soleil et lunes

Lolly minette miss tête en l'air

Lolly minette miss tête en l'air fait des grâces au soleil du matin… et à l'objectif auquel elle aime lancer des clins d'œil… pour peu qu'elle soit bien lunée ! Lolly topsy-turvy in the mood for loving morning sun… and camera !

samedi, 24 septembre 2011

Portrait

Les chats chassent les souris

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Dans l'herbe du jardin, il y a des trous, des galeries, parfois des petits monticules de terre… Tout un petit monde (in)visiblement s'agite sous nos pieds et sous les pattes des chats. Lolly, grande chasseresse, s'intéresse depuis longtemps à ce qui pourrait bien se trouver là-dessous. Elle seule d'ailleurs ! Les matous, truffe en l'air, sont, eux, accros aux oiseaux perchés dans les arbres. Lolly reste des heures durant postée devant les cavités, guettant le moindre mouvement dans ces entrailles terreuses, risquant de temps à autre une patte parfois jusqu'à l'épaule !
Jusqu'alors, elle n'avait pêché que de molles limaces, d'ailleurs plutôt de la bave gluante des limaces qui lui avaient prestement filé entre les griffes. Il y a quelques jours, dans l'ombre de la nuit tombée, j'avais juste eu le temps de sauver de ses pattes et de ses dents, un petit rongeur indemne, parti sans demander son reste. La belle était à l'attache sous le noisetier et n'avait pas pu suivre son butin. Vu la taille et dans l'ombre de la nuit presque tombée, j'ai pensé à une musaraigne.

Mais depuis peu, des sorties libres en soirée ont été autorisées. Une période expérimentale, on va dire… Lolly a donc passé à nouveau des heures, sans laisse cette fois, exactement au même endroit, à faire le guet sans relâche ! Et son acharnement a fini par payer : jeudi soir, en ouvrant la porte qui donne sur le jardin, j'ai trouvé Mademoiselle en pleine activité professionnelle : une proie dans la gueule… qu'elle a fini par abandonner sous son arbuste préféré qui lui sert de cabane, elle l'a rangée dans sa cuisine en quelque sorte ! Et elle est repartie dans la nuit, trop heureuse de sa liberté. J'ai cru encore à une musaraigne car elle ne l'avait pas croquée. Les musaraignes dégagent une odeur que les chats n'apprécient pas. Mais le lendemain, examinée de près, la musaraigne s'est avérée être une souris (ou un mulot, un campagnol…, je ne suis pas vraiment spécialiste  mais je pencherais pour le mulot vu la taille des oreilles. Je sais néanmoins reconnaître une musaraigne de prés et là ce n'en est pas une. Elle n'a pas le museau pointu caractéristique. Et puis les musaraignes ne creusent pas de galeries en fait, je m'en suis souvenue après. Les musaraignes sont très sympathiques en réalité car elles sont l'amie du jardinier, elles se nourrissent d'insectes, ne sont pas des rongeurs, elles ne mangent pas les graines les fruits ou les racines des plantes comme leurs voisines souris, mulots et compagnie.

Si elle veut débarrasser tout le jardin des mickeys et minnies, Lolly a encore du boulot !

J'ai pris une photo à la va-vite car j'étais pressée. Deux feuilles mortes avait eu le bon goût de finir leur vie juste à côté du petit rongeur et de prendre une forme très similaire, une sorte de land-art… un peu macabre !

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