Vous avez vu la première photo. Maintenant élargissons un peu le plan. Qu'est-ce qu'on découvre : les chats, Easy, Théo, en plein boulot ! Configuration des lieux — on est, je précise, dans l'antre du travail, du turbin, du boulot-boulot : sur le bureau, juste à côté de la souris (de l'ordi) qui se fait une toute petite place au soleil, un grand espace est dévolu aux trois assistants moustachus. Pour respecter la hiérarchie, le patronat local (moi en l'occurence pour qui ne suivrait pas) a opté une structure en trois étages. Nous avons donc à main gauche, point le plus élevé du dispositif, une imprimante retraitée depuis un bail mais s'étant recyclé en fort des halles pour asseoir ses épaules costaudes un panier à courier grillagé en laiton (héritage grand-parternel) douillettement rembourré d'une moelleuse serviette éponge pur coton, tonalité assortie à la robe des raminas. Ce panier est l'objet de grandes convoitises et de stratégies diverses d'appropriation, plus ou moins feutrées, voire carrément bruyantes, du genre "j'actionne la sirène et toi tu tires de là, vite fait !" Dans le même esprit, il y aussi la tactique assez courue du "Qui va à la chasse, perd sa place mais si je reviens on en vient aux mains".
Théo en chef de bande, en vétéran avec cicatrices et décorations, revendique la place au sommet, logique ! Rappelons-le pour qui ne serait pas un familier de l'espèce, le chat est un animal extrêmement territorial ! Et puis après tout, c'est SON panier !
Juste un étage plus bas, sur un piédestal en carton, deuxième panier… Easy, le matou s'est installé pour un épisode de relaxation intense, cela semble très clair.
Et en rez-de-jardin, pardon, de bureau, nous avons le troisième panier du staff. A la prochaine photo, on se tournera de ce côté-là. Revenez-y voir !