Théo le Chat - Theo the Cat

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mercredi, 5 septembre 2012

Portrait

Au soleil…

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Deux entorses, pied et genou, une tendinite à l'épaule droite, bilan de quelques travaux de rénovation de la maison et des tentatives de… lourds rangements ! Les travaux sont en stand-by dans l'attente du retour des experts de la remise en état, les rangements sont loin d'être terminés mais je peux à présent clopiner de meilleure façon jusqu'à la souris de l'ordinateur et tapoter le clavier sans souffrir les mille morsures de l'inflammation.

Pendant ce temps-là, d'autres, malgré les épisodes de canicule, ont procédé à des étirements musculaires, bénéfiques à leur santé ! J'affiche les preuves ! Quant aux baies de sureau, elles desséchaient avant même de finir de mûrir. Et cette année encore, je n'ai pas fait de gelée…

Post-scriptum : ah oui il y a aussi autre chose qui a bien occupé mes semaines d'été, un quelque chose "très chat" et qui prend de l'ampleur et du temps, plus que prévu, à tel point que du coup ce n'est pas encore "divulgable" mais patience, vous devriez en savoir plus, dans pas trop trop longtemps !

mercredi, 20 juillet 2011

Portrait

Easy le matou, bilan sanguin pas bon…

Easy le matou grimpe dans un sureau

Un billet à la cantonade, pour tous ceux qui passeront par là, parce que je n'ai malheureusement pas le temps de répondre individuellement à ceux qui m'ont demandé des nouvelles. Easy, le beau Easy, le doux Easy, le gentil Easy va devoir être hospitalisé durant une longue journée chez des experts très experts, la semaine prochaine, pour faire des investigations beaucoup plus lourdes car les résultats du dernier bilan sanguin ne sont pas bons. Les globules blancs, ça ne va pas, les enzymes du foie, ça ne va pas, bref c'est préoccupant ! Il n'a plus l'air de maigrir, c'est déjà ça mais il ne reprend toujours pas l'ombre d'un gramme. Il y a un truc qui cloche, il faut en avoir le cœur net, ne plus tourner en rond, ne plus perdre de temps, parce que là, moi, je deviens… chèvre ! L'attente, ne pas savoir contre quoi se battre, ça ronge ! Et l'éventail des pathologies possibles est assez vaste, dont des trucs pas jolis jolis. Mais bon restons zen, le pire n'est pas forcément sûr. Espérons pour Easy, la rencontre d'un Docteur (Mia)Haousse… comme pour Valdéa chez Pupuce… Allez on croise les doigts, ça va l'faire !

Post-scriptum : ah oui, j'ai modifié le titre de l'avant dernier billet… Sur ma lancée de jeu de mots, je n'avais percuté sur l'aspect dramatique, que vu de l'extérieur, cela pouvait revêtir suite aux interrogations sur la santé d'Easy !!! 

vendredi, 25 juin 2010

Fleurs

D'un printemps à un été...

Les pervenches rapportées d'une de nos balades en forêt il y a plus de dix ans déjà dessinent un tapis somptueux sous le noisetier à l'ombre duquel Théo sommeille en été. Mon père ne les a pas vu vu fleurir ce printemps. Le muguet cette année n'avait aucun goût de bonheur. Lui aussi, il vient d'un sous-bois où nous nous promenions. Un pied parcimonieusement prélevée et maintenant des dizaines de clochettes qui s'ouvrent en mai. Le sureau a bien grandi depuis la petite pousse rapportée et envahit consciencieusement le jardin pour le bonheur des merles, des mésanges et des moineaux (à l'origine j'avais l'idée de faire de la gelée ! j'ai les recettes !).

Le sorbier des oiseleurs, là c'était aussi et surtout parce que j'adore son nom, j'en voulais absolument un dans le jardin. Il a tenté de se frayer une place entre les branches du pommier très âgé et a bien réussi à glisser sa tête vers le ciel ces dernières années.

Ironie du destin, j'attendais avec impatience les jours meilleurs après l'hiver si long : tant de temps que nous n'avions plus tous les deux arpentés ensemble les sentiers et les clairières qu'il connaissait si bien, nous allions recommencer ce printemps, promis ! Et puis, soudain ce coup du sort qui m'a laissé un long moment sans voix car l'impensable est impossible et pourtant il fut là, ce jour, cette heure, à l'approche du printemps.

Le rosier ancien, celui-ci provient du jardin de mon grand-père maternel, du premier jardin que j'ai connu, jardin d'une enfance heureuse. Une petite pousse a voyagé de déménagement en déménagement et coriace, résistant aux hivers rigoureux me laisse deux rosiers grimpants très épineux aux fleurs parfumées d'une fragrance un peu citronnée. Il est ici comme un lien entre le passé et le présent, dérisoire et évanescent souvenir mais si précieux.

Sur la rose éclose, la pluie a laissé des larmes.

Cher papa, tu me manques tellement...