Théo le Chat - Theo the Cat

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mardi, 1 mai 2012

Fleurs

Blanc printemps

muguet-6944.jpg fraisiers-6929.jpg primeveres-2398.jpg cerisier-8561.jpg lilas-2992.jpg

Le bonheur se ferait-il rare ? Le muguet du 1er mai de cette année a un peu de mal à ouvrir ses clochettes… Printemps frisquet…

dimanche, 1 mai 2011

Fleurs

Le muguet du jardin de Théo

Muguet du jardin de Theo - 24 avril 2011

Muguet du jardin de Théo le 19 avril 2011

Muguet du jardin et Catsou dans la cuisine

Muguet du jardin de Theo - 1er mai 2011

 Lily of the valley, Maiglöckchen, Mughetto, Muguete, スズラン

De haut en bas : Muguet blanc, le 24 avril - Muguet rose après une courte averse le 19 avril - Muguet rose, le 24 avril - Muguet blanc, le 1er mai.

Muguet rose, muguet blanc… Deux couleurs disponibles dans le jardin de Théo. Le rose est plus précoce et il était déjà plutôt fané ce premier jour du mois de mai, la faute aux températures largement au-dessus des normales saisonnières durant tout avril. Le muguet blanc, qui d'habitude se fait attendre, joue les stars cette année car il est pile à l'heure ! Le rose pousse sous un résineux et reçoit un peu de soleil alors que le blanc pousse entièrement à l'ombre dans un terrain calcaire, protégé par un muret et des arbustes. La différence de ph du sol est peut-être à l'origine de la différence de couleur. Je sais que pour les hortensias, pour les faire virer au bleu, on joue sur l'acidité du sol. Si quelqu'un sait pour les muguets ? je n'ai pas eu le temps de creuser le sujet !

Au fait, qui a joué enfant* à ce joli jeu : mettre le muguet cueilli dans un vase avec de l'encre rouge pour le voir se veiner délicatement de rose ?

* ou plus enfant du tout ou avec ses enfants !!!

J'oubliais : New Catsou, c'est un nouveau chat que l'on a adopté récemment pour cause d'anniversaire (Merci S…, ton goût est toujours impeccable en matière de chat, il est trop mimi le matou). Il ronronne désormais sur la fenêtre de la cuisine, cuisine qui comme certains le savent est notre "petit musée du chat " !

vendredi, 25 juin 2010

Fleurs

D'un printemps à un été...

Les pervenches rapportées d'une de nos balades en forêt il y a plus de dix ans déjà dessinent un tapis somptueux sous le noisetier à l'ombre duquel Théo sommeille en été. Mon père ne les a pas vu vu fleurir ce printemps. Le muguet cette année n'avait aucun goût de bonheur. Lui aussi, il vient d'un sous-bois où nous nous promenions. Un pied parcimonieusement prélevée et maintenant des dizaines de clochettes qui s'ouvrent en mai. Le sureau a bien grandi depuis la petite pousse rapportée et envahit consciencieusement le jardin pour le bonheur des merles, des mésanges et des moineaux (à l'origine j'avais l'idée de faire de la gelée ! j'ai les recettes !).

Le sorbier des oiseleurs, là c'était aussi et surtout parce que j'adore son nom, j'en voulais absolument un dans le jardin. Il a tenté de se frayer une place entre les branches du pommier très âgé et a bien réussi à glisser sa tête vers le ciel ces dernières années.

Ironie du destin, j'attendais avec impatience les jours meilleurs après l'hiver si long : tant de temps que nous n'avions plus tous les deux arpentés ensemble les sentiers et les clairières qu'il connaissait si bien, nous allions recommencer ce printemps, promis ! Et puis, soudain ce coup du sort qui m'a laissé un long moment sans voix car l'impensable est impossible et pourtant il fut là, ce jour, cette heure, à l'approche du printemps.

Le rosier ancien, celui-ci provient du jardin de mon grand-père maternel, du premier jardin que j'ai connu, jardin d'une enfance heureuse. Une petite pousse a voyagé de déménagement en déménagement et coriace, résistant aux hivers rigoureux me laisse deux rosiers grimpants très épineux aux fleurs parfumées d'une fragrance un peu citronnée. Il est ici comme un lien entre le passé et le présent, dérisoire et évanescent souvenir mais si précieux.

Sur la rose éclose, la pluie a laissé des larmes.

Cher papa, tu me manques tellement...