Théo le Chat - Theo the Cat

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mardi, 7 août 2012

Ciné-chat

Une rouquine rebelle

Rebelle affiche film studios Disney Pixar

Chez Théo, on aime les rouquins, cela va sans dire, et s'ils sont rebelles qui plus est, alors là on est tous comblés ! parce que rouquin au caractère bien trempé, ça ressemble furieusement au portrait de Théo, non vous ne trouvez pas ? 

En l'occurence, aujourd'hui il s'agit d'une jolie rouquine, que je n'ai pas eu le temps de vous présenter plus tôt. Rebelle (Brave pour le titre original), le nouveau film d'animation des studios Disney - Pixar est sorti sur les écrans mercredi dernier, 1er août, assorti d'une belle campagne de pub qui colore tous les abribus des villes (ça met du peps dans les rues, si j'avais là encore un peu plus de temps, j'aurais fait quelques clichés). Rouquine, certes, rebelle, en outre, avec une belle ligne graphique, des atouts pour figurer chez Théo mais il y en a un autre, de poids et très "Théophilien", la présence d'un animal : un très gros… nounours !!!

Protecteur de son royaume et de sa famille, le roi Fergus est un héroïque guerrier vêtu d’une somptueuse cape en peau d’ours et armé d’une grande épée. Une blessure reçue lors d’un légendaire combat contre le démoniaque ours Mor’du l’a laissé avec une jambe de bois…

La présentation générale en VF et 2 extraits séléctionnés en VO… parce que j'aime bien les VO !

R e b e l l e

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Kpsule Rebelle

dimanche, 26 février 2012

Ciné-chat

The Artist, My Artists !

theo et lolly jouent the artistsaffiche film the artist lolly et easy jouent the artists

En attendant les Oscars…

mercredi, 1 février 2012

Ciné-chat

Les félins du Masai Mara

affiches France Etats-Unis Allemagne - film Félins

Félins sort sur les écrans cinématographiques français et allemands ce 1er février. Un même film mais des présentations différentes déclinées selon les pays. Différences culturelles qui s'expriment dans les affiches (ci-dessus vf, vo US et version allemande) et les bandes-annonces (voir liens en fin d'article) et puis bien sûr les titres. De la VO américaine avec ses "Chats africains" aux "Félins" français en passant par "l'Empire des Fauves" allemand, l'adaptation aux "séréotypes" réels ou supposés de chaque "marché" reste encore et toujours le masque de la mondialisation des "produits" culturels. Serait-ce qu'on flatte chacun le sens du poil ? Marketing quand tu nous tiens… par la barbichette ! Un petit jeu des 7 différences, ça vous tente ?

Masai Mara qui signifie « tacheté »  en langage masai

Le film produit par Disney Nature, tourné au Kenya dans la réserve naturelle du Masai Mara, est l'occasion de découvrir cette région de savane africaine au sud-ouest du pays, qui prolonge le parc national tanzanien du Serengueti. Masaï comme la tribu masai qui vit ici et Mara comme la rivière qui la traverse, "Masai Mara" signifie aussi "tacheté" ou "marbré" en langage de la tribu, tacheté comme de nombreuses espèces qui parcourent cette étendue : tacheté comme le léopard, comme le guépard, la hyène, la girafe…
Cet endroit, d'environ 1500 km2 est extraordinaire, un des plus remarquables au monde, par la concentration et la diversité des espèces que l'on peut y croiser, paradis des touristes photographes. Je me souviens de l'excitation d'un ami photographe naturaliste  qui accompagnait, en tant qu'expert, aidé d'un guide masai, un groupe de touristes pour un safari photo  et allait pour la première fois être confronté à l'époustouflant spectacle des gazelles, gnous et zèbres qui franchissent la rivière par centaines, guettés par les fauves et les crocodiles; je me souviens des photos fascinantes qu'il me montrait sur son ordinateur à son retour, encore imprégné de l'atmosphère exceptionnelle de ce moment de lutte âpre pour la vie, où violence et beauté se partagent les secondes cruciales.
Le Masai Mara est l’un des rares endroits d’Afrique qui réunisse encore les trois grands félins - lions, guépards et léopards - en nombre et dans un même périmètre et l'objectif des réalisateurs du film Félins est de porter un éclairage sur ces animaux pour "que les gens comprennent leur mode de vie en se projetant dans leur monde. Si un lien émotionnel se crée avec ces animaux, ils se diront : « Il faut sauver cet univers. » D'autant que même si le Masai Mara est une zone protégée, "la population africaine s’accroît rapidement, ce qui engendre de nombreuses tensions à travers le pays à l’égard de la vie sauvage. La sauvegarde et la transmission de ces réserves aux générations futures nécessitera beaucoup de courage et de volonté." Les lions sont menacés car ils sont particulièrement touchés par le braconnage des éleveurs, ils sont fragilisés par les sécheresses et ont été empoisonnés par un insecticide dans les dernières années.

D'une beauté à couper le souffle

Et s'il est aussi quelque chose d'exceptionnel, c'est la technique mise au service de ce film qui restitue une intimité, une proximité inégalée jusque-là. Pour cela, et les critiques sont unanimes, il faut aller voir le film. Elina, fidèle lectrice et commentatrice du blog, avec laquelle j'en parlais en off, nous confirme qu'en Allemagne (pays où elle réside) "les images panoramiques d'une beauté à couper le souffle" ont aussi subjugué les critiques. A noter aussi, c'est un film familial, si vous vous posez la question, non il n'y a pas de passages "sanglants". Et pour en témoigner plus avant de la qualité des images, voici quelques propos de l'équipe du film dont le tournage a nécessité près de 3 ans :

Le magnifique reflet ambre de ses yeux

C’est cette intimité qui fait de félins un film si spécial. Simon King commente : « Certains instants sont d’une grande beauté. On reste ébahi par l’image de ce guépard sous la lumière grise d’un orage et par le magnifique reflet ambre de ses yeux. »
Le réalisateur Alastair Fothergill affirme : « Je suis fier des séquences réalisées avec Sita. Les guépards en chasse sont extrêmement difficiles à filmer et je crois que nous y sommes parvenus comme personne avant nous. Compréhension du terrain, préparation, positionnement... Il est très difficile de cadrer un guépard en pleine course sans perdre le point, mais Sophie et Simon ont réalisé cet exploit à plusieurs reprises. »
Il explique : « Rendons hommage à la caméra grande vitesse Phantom qui nous a permis de capter jusqu’à 450 images par seconde. À cette vitesse, on perçoit chaque mouvement, chaque muscle, chaque tendon et on réalise à quel point le guépard est un animal conçu pour la course. »
L’équipe s’est rendu compte qu’elle pouvait saisir le faciès des animaux comme jamais au cinéma. Owen Newman commente : « Initialement, nous pensions éviter les gros plans car sur grand écran, nous craignions d’agresser le spectateur. Mais nous avons réalisé des tests et l’effet était époustouflant ! Voir le visage d’un fauve remplir l’écran provoque une émotion incroyable. Vous avez l’impression d’être assis à ses côtés. Vous l’entendez respirer, vous le voyez cligner des yeux, vous sentez presque sa queue bouger.. »
Dans un souci de rigueur scientifique, les réalisateurs ont engagé l’une des plus éminentes expertes au monde en matière de fauves, Sarah Durant, membre de la Zoological Society of London. Elle a travaillé en Tanzanie durant dix-neuf ans, étudiant les guépards et luttant pour la protection des grands carnivores d’Afrique, Sarah Durant : « C’est extraordinaire de pouvoir observer un guépard en train de chasser grâce à ces superbes images au ralenti - on ne peut bien évidemment jamais les voir ainsi sur le terrain. Les scènes de chasse de ce film sont tout bonnement fantastiques. Dans une scène, on voit un guépard complètement concentré qui cligne des paupières pour retirer la poussière de ses yeux pendant qu’il traque une gazelle, sans pour autant perdre sa cible du regard.

 

lions extrait film Félins © Disneynature

guépards du Masai Mara - film Félins par Disney Nature

Les bandes annonces :

Version française

Version allemande

VO américaine (2010)

Le site officiel du film : http://www.disney.fr/disneynature/films/felins/

mercredi, 28 décembre 2011

Ciné-chat

Vous reprendrez bien un peu de bûche ?

Celle-ci se conserve sans problème…

Bombance! from Futurikon on Vimeo.

• Minuscule, le blog d'avant le long métrage qu'on s'régale d'avance de l'voir vu qu'on s'est régalé un max avec la série.

dimanche, 18 décembre 2011

Ciné-chat

Les coulisses de la Clé des Champs

La Clé des Champs - Bonus : Making Of

"Notre envie n’était pas de faire des documentaire didactiques. Nous voulions une expression beaucoup plus libre, qui soit une invitation à la rêverie." Non ce n'est pas Microcosmos que les deux réalisateurs de Microcosmos nous resservent là. Et comment filmer des insectes sans paraphraser Microcosmos ? "Imaginer un film dont le seul sujet serait la nature et les animaux, sujet que nous avions déjà exploré, ne nous enthousiasmait pas. Par contre, l’idée de relier cet univers à celui de l’enfance nous passionnait. (…) On ne naît pas en harmonie avec le monde des humains. Il faut en comprendre les codes et accepter d’y entrer. La nature aide les enfants à trouver leur place dans le monde." Et c'est à retrouver cette part d'enfance qu'ils convient les plus grands, avec l'imaginaire comme guide. La nature devient le territoire émotionnel de l'intime. Et pour ceux que le lâcher prise d'une plongée en eaux douces, féériques et nostalgiques ne tenteraient pas d'emblée, il y a une autre raison de voir ce film : le formidable exploit de la capture des images de la mare… L'infiniment près et pourtant si difficile à saisir…

Le tournage lui-même a duré trois ans et demi durant les printemps et les étés. Et les réalisateurs ont choisi la région qu'il connaissait intimement.
"Au-delà d’une beauté et d’un climat, depuis des années, nous avions repéré et mûri de nombreux paramètres comme la bonne lumière, la bonne heure.  Pourtant, nous n’avons pas trouvé la mare du film nous-mêmes. Pascal Arnaud, garde d’environnement, devenu depuis notre ami, l’a découverte sur le Larzac. Nous avons eu le coup de foudre ! Cette mare est idéale car toutes les espèces de batraciens y vivent. L’endroit concentre tout, les oiseaux, une richesse incroyable qui nous offrait à la fois le décor et les animaux."

"On peut être à la caméra pendant cinq heures, prêt à déclencher et rien ne se passe. À la longue, on entre dans un état second, à l’affût du bon mouvement. Au moment où il se produit, nous vivons quelque chose d’intense, déjà impatients de le partager. Ce sont des moments de grâce que nous cherchons. Nous tournons de façon très proche de la fiction sauf que nos acteurs ne sont absolument pas maîtrisables. Il est impressionnant de constater à quel point chaque animal est individualisé. Ce sont de vraies personnalités. Même des animaux aussi rudimentaires que des larves de dytique, avec leurs grosses mandibules, accrochées sous l’eau, arrivent à se distinguer clairement les unes des autres."
Mais ils n'auraient pas pu avoir des images de qualité qu'ils recherchaient s'ils n'avaient pas tourné certaines scènes en aquarium.
"Nous avons reconstitué une mare dans un aquarium géant pour les tritons et les créatures du fond  de l’eau. Obtenir des eaux troubles, de la vase, des choses en suspension qui captent la lumière en contrejour demande du temps. nous avons filmé en 35 mm et utilisé tout un arsenal de caméras et de systèmes de prise de vues télécommandés, endoscopiques pour obtenir les plans que nous cherchions. "
Montage de citations réalisé à partir de l'interview fournie dans le dossier de presse du film - et c'est la suite de ce que je vous avais annoncé dans cet autre billet intitulé "Prendre la clé des champs"


L’expression « prendre la clé des champs » existe depuis plus de deux siècles. elle évoque l’envie de s’enfuir, de quitter les lieux clos qui nous emprisonnent pour gagner les champs infinis de la liberté.

mardi, 6 décembre 2011

Ciné-chat

Prendre la clé des champs…

film la clé des champs - affiche partielle
La Clé des champs, un film de Claude Nuridsany et Marie Pérennou, les réalisateurs de Microcosmos, au cinéma le 21 décembre. Un petit bijou à découvrir, qu'on soit grand, qu'on soit petit !


L’HISTOIRE : une mare abandonnée. Deux enfants solitaires tombent sous le charme de ce lieu sauvage qui les rapproche peu à peu l’un de l’autre et les aide à apprivoiser la vie. À travers leur regard, leur imaginaire, la mare devient un royaume secret à la fois merveilleux et inquiétant, peuplé de créatures de rêve ou de cauchemar. Une expérience initiatique, brève et intense, dont ils sortiront transformés.

Histoire racontée par Denis Podalydès, avec Simon Delagnes et Lindsey Henocque. Musique originale Bruno Coulais. Distribution : The Walt Disney Company France. Voici la bande annonce pour commencer et un peu plus de détails dans un autre billet prochainement.

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